L’intox électrique de B’Tselem

Souvent citée comme source par les médias pour parler d’Israël, B’tselem est une organisation qui porte toutes sortes de graves et fausses accusations contre ce pays : apartheid, crimes de guerre

Une mauvaise foi parfaitement illustrée par ce tweet :

Une lampe à LED sans électricité ? Vraiment ?

La vie sans électricité, ça ressemble à s’y méprendre à la vie avec électricité !

Le tweet renvoie sur un article qui blâme Israël pour les pénuries d’électricité de Gaza. L’étudiante aurait recours à un générateur de courant et à une lampe de poche lors des coupures. Mais la photo ne montre ni générateur, ni lampe de poche, mais bien une prise branchée sur le réseau.BtselemPlug2

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de pénurie à Gaza, mais elle ne touche pas tout le monde de la même manière : les dirigeants du Hamas ne manquent de rien et la construction d’armes – fusées, tunnels et désormais même drones – destinées à détruire l’Etat juif voisin est une industrie prioritaire et énergivore. La proximité avec Tel Aviv n’y est pour rien, bien au contraire !

D’ailleurs, les citoyens de Gaza ne s’en prennent pas à Israël… mais au Hamas et au Fatah dont les disputes au sujet de taxes sur le combustible importé ont contribué à la pénurie ! En effet, le Hamas au pouvoir à Gaza achète du diesel à Israël pour faire tourner sa centrale électrique, mais il accuse l’Autorité palestinienne, qui est chargée de coordonner les livraisons, de faire augmenter les prix par une imposition injuste. 10,000 Gazaouis sont descendus dans la rue en janvier dernier pour protester contre leurs autorités. Et sortir manifester dans une dictature, ce n’est pas rien !

Le Hamas a dispersé la manifestation, brutalisant au passage des journalistes.NYT_GazaPowerProtest

Quant à Israël, selon le New York Times qui n’est pas la source la plus pro-israélienne, il fournit 120 megawatts par jour à ce territoire qui est en guerre avec lui et vient d’ailleurs de porter à sa tête un dirigeant farouchement partisan de continuer dans ce sens; à comparer avec 30 megawatts fournis par le pays frère arabe, l’Egypte 10 fois plus peuplée qu’Israël, que personne ne critique et surtout pas B’Tselem… L’usine électrique de Gaza en produirait de son côté 60 grâce aux livraisons de diesel israélien. Les besoins estimés de Gaza (industrie d’armement comprise ?) sont estimés à plus de 400 megawatts (470 dit le New York Times), d’où la pénurie. De la part d’Israël, c’est quand même plutôt généreux comme traitement pour un ennemi dévoué à l’extermination de son fournisseur !

Mais l’organisation de « défense des droits de l’homme » préfère tweeter une image approximative plutôt que de reconnaître cette réalité… Reste à savoir comment de nombreux médias français peuvent faire confiance à B’Tselem qu’ils citent régulièrement comme source.

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