Le bébé gazaoui retiré de la liste des victimes par les autorités palestiniennes

Les autorités de la Santé à Gaza ont décidé de ne plus faire figurer pour le moment un bébé sur une liste officielle de Palestiniens tués par l’armée israélienne  le 14 mai dernier.

Leïla al-Ghandour, âgée de huit mois, est au centre d’une querelle sur les causes de sa mort, survenue le jour de l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, alors que la bande de Gaza, mobilisée depuis des semaines pour la « marche du retour », se livrait à une nouvelle agression de la frontière israélienne.

Le lendemain matin des événements, le ministère gazaoui de la Santé avait annoncé la mort de cette toute petite fille des suites de l’inhalation des gaz lacrymogènes israéliens. Elle avait été amenée à proximité de la barrière de sécurité où se déroulaient les heurts par un autre membre de la famille, âgé de 11 ans. Lors de ses funérailles, la famille avait accusé l’armée israélienne d’avoir tué l’enfant.

L’armée israélienne a pour sa part contesté cette version, arguant qu’un médecin palestinien qui connaissait les antécédents de la famille, avait affirmé que le bébé souffrait d’un problème cardiaque.

“De nombreux témoignages mettent en doute la fiabilité des déclarations du ministère”, a indiqué un porte-parole de l’armée israélienne, Avihai Adrei, au site d’information Walla!.

Selon un rapport palestinien, il n’était pas clair dans l’immédiat à quelle distance se trouvaient le bébé et sa famille de la barrière de sécurité.

D’après des informations obtenues par i24NEWS auprès de sources sécuritaires, la famille aurait convenu d’un accord avec l’organisation terroriste Hamas, au contrôle de la bande de Gaza, pour annoncer la mort du bébé à la presse, en prétendant qu’il aurait été tué par Israël, en échange d’une compensation financière significative.

Enfin, aujourd’hui, après toutes les dénégations israéliennes, Achraf al-Qodra, le porte-parole du ministère de la santé, a indiqué qu’un examen complet du dossier de la fillette était en cours et que Leïla al-Ghandour ne figurerait pas sur la liste avant la fin des vérifications.

L’enquête vise à déterminer les antécédents médicaux de l’enfant, “et si un gaz inhalé aurait entraîné sa mort”, a-t-il ajouté, sans évoquer l’éventualité d’une autopsie. La fillette a déjà été inhumée.

Sources leparisien et i24

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