Le Pr Dershowitz très critique envers Obama

Le Professeur Alan Dershowitz, grand juriste international très proche d’Israël qui a soutenu la candidature de Barack Obama à deux reprises lors des élections présidentielles, doit regretter amèrement son choix.

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Intervenant dans une émission de la chaine télévisée américaine Fox News, ‘Fox and Friends’, il a vivement critiqué la décision du président américain de ne pas empêcher par son veto une résolution anti-israélienne adoptée au Conseil de Sécurité de l’Onu. Et il a conclu l’interview en estimant que ‘la politique étrangère menée par Obama resterait, dans les annales des Etats-Unis, comme l’une des pires qu’ait jamais conduites un président américain’.

Commentant la discorde entre Obama et Netanyahou, le Pr Dershowitz a déclaré : « Ce n’est pas comme cela qu’on fait de la politique … C’est la chose la plus antidémocratique qu’un président puisse faire pour lier les mains de son successeur au cours de la ‘période du canard boiteux’.

Le Pr Dershowitz a accusé le président Obama de malhonnêteté au sujet de la résolution, soulignant ‘qu’en laissant son délégué à l’Onu s’abstenir, il permettait l’adoption d’une résolution disant que les Juifs ne peuvent plus prier au Mur occidental et ne peuvent pas vivre dans le quartier juif (de Jérusalem) où ils ont vécu pendant des milliers d’années’.

Dershowitz  a ensuite ajouté avec une pointe d’ironie : ‘‘Il va dire ensuite qu’il s’est trompé ? Si c’est le cas, il aurait mieux fait alors de bien lire la résolution. Vous êtes un avocat, vous êtes allé à la faculté de droit d’Harvard » !

Il a ensuite estimé que la résolution allait rendre plus difficiles encore les efforts déployés pour réaliser la paix dans la région « parce que les Palestiniens vont dire maintenant : ‘nous pouvons obtenir un État par l’intermédiaire de l’Onu, nous pouvons obtenir un État à travers le mouvement BDS, nous pouvons obtenir un État par le biais de la Cour pénale internationale. Nous ne devrons pas négocier, nous n’aurons pas à faire des compromis douloureux ».

Source : http://www.lphinfo.com

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1 Comment

  1. Lettre à Obama,

    COMMENT LE CHAMP LEXICAL PEUT PERVERTIR LE CHAMP DU DEBAT.

    Il en est des mots comme tyran, vertueusement ou partiellement accepté dans la Grèce Antique, car personnage porté par le peuple, il représente le partage pour le peuple (démos) contre les riches propriétaires (aristoï).
    D’une réalité échouée, le mot désigne celui qui est le personnage autoritaire, totalitaire porté par le peuple et qui détruit son peuple.
    N’en va-t-il pas de même pour colonisation?
    “Une fille” de Phocée fut Massalia.
    “Une fille” de Massalia fut Nikea sans opprobre.
    Puis vinrent les colonies romaines qui récompensaient en premier lieu les vétérans et qui servaient tout à la fois le syncrétisme religieux, l’acculturation et la romanisation tolérante au seul vu du polythéisme.
    Puis vinrent les colonies des grandes puissances européennes(Philippines et Cuba ne valant pas comme telles pour les USA)qui imprimèrent définitivement une notion péjorative à notre conscient collectif, c’est à dire repentance et mauvaise conscience. Cette posture permet à certaines “sectes” communautaristes intégristes (alors qu’elles font un nid douillet au sein de l’occident haï)d’agiter un chiffon rouge devant chaque mot, chaque prise de position , chaque situation comme face à une tauromachie destructrice de l’humain et de l’humanité.
    Ainsi, le même mot utilisé par vous à l’encontre de l’état démocratique hébreu (puisqu’il ne faut pas dire Israël) doit-il d’abord faire l’objet d’une analyse sémantique et non pas d’une accusation simpliste dénuée de fondement historique, évolutif, lexical (mais pas désintéressé d’un puéril combat électoral perdu).
    Bien à vous, “Mystère” Obama.

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