Rémi Richelet. Pour une fois que c’ est pas un migrant radicalisé dans sa folie…

Tu te couches avec une attaque au couteau, Tu te lèves avec un fait divers. Attends ! Pars pas … On va quand même pouvoir dire des trucs, pour une fois que c’ est pas un migrant radicalisé dans sa folie, on va peut être pouvoir dire des choses sans se faire traiter de facho en première intention.

Voilà qu’un schizophrène européen,… nan de type européen pète un plomb et attaque au couteau des passants! Bon en djellaba et au son de traditionnel ”Allah Akbar” qui fait la renommée de l’islam radical coutelier.

Alors on a deux choix.

Choix 1: on attend le suivant

Choix 2: on se dit les choses.

Le gars est fou. Prenons acte! Mais tout les fous ne valident pas des méthodes si particulières. On dit qu’il ne faut pas nourrir les délires des malades. Manifestement, ici, la conversion à l’islam du bonhomme a nourri sa schizophrénie. En plus, il est en rupture de traitement. Son passage à l’acte dans les habits du terrorisme islamiste low cost, n’est pas à prendre à la légère.

Sauf que le type est mort. Donc pas d’enquête sur les conditions de son passage à l’acte. Disons qu’il va y en avoir une, mais il n’y aura pas de leçon à tirer judiciairement de la chose. Et pourtant des questions, il y en a!

Que fait ce gars en rupture de soin dehors ?

En danger pour lui, comme pour les autres, le voilà dehors, en djellaba, en plein délire mystico- terroriste. Allô la préfecture, une hospitalisation d’office peut être?

En plus, on explique aux citoyens qu’il s’agit de troubles psychologiques. Et depuis quand un schizophrène souffre de troubles psychologiques? C’est psychiatrique comme troubles et c’est pas la même chanson!

Le médecin psychiatre a peut être un truc à dire non?

Parce que moi je veux bien que ce type soit exonéré de ses actes, mais ça décharge pas la brouette des carabins, services sociaux en tout genre, et préfectures. Il y a des responsabilités à mettre en lumière avant de noyer le poisson derrière la schizophrénie.

Surtout que ça ressemble quand même beaucoup à d’autres affaires.

Je pense à Sarah Halimi, je pense à Thimothé… Aucune responsabilité de personne. Juste la folie! Et ça , ça va pas être possible très longtemps.

Et ne pas lier ces passage à l’acte à l’islam serait une faute. C’est le lien entre toutes ces affaires et d’autres encore. Et ce n’est pas franco-français. L’exemple anglais est factuel. Le nombre d’attaques au couteau est en augmentation constante.

L’islam arme-t-il les fous? C’est la question qu’il convient de poser et de la poser pas au schizophrène, ni aux couteaux, mais à ceux qui encadrent les soins des malades psychiatriques.

Préfecture, établissement de soins, hôpitaux de jours, services sociaux, médecins…

Éventuellement poser la question des aumôniers qui dans le cas de délires mystiques viennent valider un délire lié au cultes. Genre tu parles à Dieu, et c’est un de ses représentants de paroles qui doit venir te rassurer… C’est un droit! Mais pour autant est-ce sensé ? Alors qu’on ne doit pas nourrir les délires?

Chez ces non-coupables, il y’a un cadre institutionnel qu’il convient d’interroger pour trouver les responsabilités. C’est un peu facile que d’expliquer à l’opinion publique que le terrorisme ( puisque personne n’est serein) au nom d’un délire de l’islam violent, n’a pas de responsable. Il faudrait extraire les éléments qui relèvent de la psychiatrie dans les croyances. En ceux qui s’obligent à 5 prières / jours et ceux qui pensent que les djinns ou les jnounes font le bordel la nuit, il y a surement moyen de codifier ce qui relève du délire. Et je parle pas du délire de persécution qui fait répéter en boucle, qu’un génocide des musulmans est programmé en France.

Cacher ces choses derrière le culte et la religion, ou même la culture, permet d’exonérer tout les délires, de traitements adaptés et de prises en charges de soins dans des conditions permettant à tous de vivre sereinement, y compris avec ses malades mentaux.

Ne pas pointer ces choses met en danger tout le monde, et en premier lieu, les malades eux même. Et à mon sens, ce n’est pas en bousillant les hôpitaux qu’on va y arriver.

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4 Comments

  1. Ces problèmes sont réels et ils se résument à la définition de l’irresponsabilité psychiatrique dans la loi et son application par le système judiciaire.
    La loi actuelle (surtout l’article 122-1 du code pénal) date de l’époque où, en France, les raisons pour tuer étaient personnelles ou matérielles : l’argent, la jalousie, la vengeance…
    Celui qui tuait pour d’autres raisons passait pour un fou.
    Désormais on tue pour des raisons idéologiques ; surtout religieuses. La définition du fou (de l’irresponsabilité psychiatrique, en somme) ne peut rester en l’état.
    L’article 122-1 doit être abrogé ou profondément amendé.

  2. C’est un peu plus compliqué que ça. Le psychiatre prescrit mais il arrive parfois que le malade néglige de prendre ses petites pilules , soit qu’il s’estime guéri, soit que l’état de délire lui semble préférable ( ça occupe !). Il se peut que des proches réagissent à temps et demandent au préfet l’internement d’office en cas de crise… mais ça n’est pas toujours le cas surtout si le malade vit seul. Alors sachant qu’une bonne partie de ceux qui sont suivis médicalement peuvent mener une vie normale. faut-il enfermer tous les schizophrènes?

    • Vous êtes hors sujet, me semble-t-il.
      Nous avons un cas de malade mentale ayant tué.
      Ce n’est pas le cas de “tous les schizophrènes”….
      Je parle d’amender l’article 122-1. Personne n’a prétendu que la rédaction du nouveau texte serait simple….

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