Rencontre avec Martine Ejnes, responsable Legs et donations Maguen David Adom France

TJ : Vous rejoignez le MDA en tant que responsable du pôle legs et donations, vous avez déjà une forte expérience en la matière, quel est votre parcours ?

Je me suis occupée pendant 26 ans des legs et donations à l’ambassade d’Israël. J’ai acquis à ce poste une expérience solide et assez complète de tous les aspects des legs et ai permis à de très nombreux légataires de faire profiter l’état d’Israël de leur générosité.
J’ai naturellement fait mon alya et dans un premier temps j’ai aidé de mes conseils l’université de Jérusalem avant de m’intéresser au MDA.

Martine EJNES

TJ : Pour quelles raisons avez-vous rejoint le MDA ? Est-ce une organisation que vous avez toujours porté dans votre cœur ?

J’ai rejoint le MDA à la demande de Michel KTORZA, le président. J’avais depuis quelques temps noté un vrai changement au sein de cette association. Il y avait une réelle dynamique qui m’a séduite d’emblée. De plus, lorsque vous devenez israélien, le MDA fait partie de votre quotidien, le 101 (numéro d’appels des urgences en Israël) est un numéro que l’on apprend de suite.

TJ : Comment évoque-t-on le sujet du legs avec une personne, n’est-ce pas difficile de parler de la transmission après la mort ?

A priori, parler à quelqu’un de ce qui se passera après sa disparition peut paraître difficile. Mais c’est une fausse impression. Personne ne souhaite, en l’absence d’héritiers ou en cas d’héritiers lointains, que ses biens disparaissent. Rares sont les personnes qui disent : « après moi le déluge ! ». Il y a un vrai souci de donner un sens à toute une vie de travail. Et quel meilleur moyen que de faire un legs ?

La rédaction d’un testament ne fait pas mourir et nombreux sont ceux qui ont trouvé la tranquillité et la paix parce qu’ils ont pris des dispositions testamentaires.

TJ : Techniquement parlant, est-ce compliqué de rédiger son testament ? Accompagnez-vous le donateur dans sa démarche ?

Ce n’est pas compliqué mais ça doit revêtir une forme particulière. Le meilleur moyen est de s’adresser aux personnes compétentes, conseils, notaires, etc …

Les testaments les plus fréquents sont les testaments olographes (écrit à la main) ou authentique (devant notaire avec 2 témoins). Il vaut toujours mieux de désigner un « légataire universel » sorte de « chef d’orchestre » qui s’occupe de la distribution au cas où il y aurait plusieurs bénéficiaires.

Bien sûr nous accompagnons les donateurs dans leur démarche, sachant qu’un testament ne les lie jamais définitivement et qu’ils peuvent changer à tout moment leur testament jusqu’au décès.

TJ : Sur le plan fiscal et des droits de succession le MDA est-il éligible de l’exonération pleine et entière ?

Le MDA Israël est éligible de l’exonération totale de droits de succession selon la convention fiscale signée entre Israël et la France en juillet 1996.

TJ : A la personne qui souhaite réaliser un legs au profit d’une ONG israélienne, pourquoi devrait-elle orienter son choix sur le Maguen David Adom ?

Pour devenir partenaire de la lutte pour la vie. Le MDA sauve vraiment des vies au quotidien. C’est une organisation capitale pour le Peuple d’Israël dont tous les israéliens ont besoin et qui n’est pas subventionné par l’Etat mais qui est un vrai service public.
Donner au MDA c’est devenir l’allié de cette organisation au service de la vie.

Sylvie Bensaid

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