Michel Rosenzweig. Neutralisation, oblitération, élimination du général Soleimani


Je lis ça et là les commentaires ineptes des journalistes dhimmis qui déclarent que Trump a déclaré la guerre à l’Iran. C’est continuer à faire preuve d’ignorance en matière de rapports de force.


Sans préjuger de la suite des événements, tout est possible, le régime des mollahs va bien évidemment étudier la meilleur riposte, mais je ne crois pas un instant que cette neutralisation soit une déclaration de guerre et je pense que le guide suprême l’a bien compris car il tient à conserver son régime, même si son pouvoir de nuisance en Irak, dans le golf, au Liban et en Syrie est important. 
C’est même tout le contraire. 
Car pour la première fois dans ce bras de fer entre la république islamique et l’occident s’est dressé un homme avec une détermination brutale et décisive. Le message est clair, il y a des limites à ne pas franchir sous peine de se prendre un missile dans la tronche. C’est la méthode classique et très efficace pratiquée depuis la nuit des temps par les hommes qui en ont. Aussi, la république des mollahs (que j’évite soigneusement de nommer autrement à l’instar des dirigeants au pouvoir à Téhéran qui évitent de nommer l’état d’Israël) a t-elle enfin en face d’elle un interlocuteur à sa mesure capable de montrer les dents et de mordre si il le faut. 

C’est la méthode Soprano, Peaky Blinders, la bonne vieille méthode sans fioriture


C’est la méthode Soprano, Peaky Blinders, la bonne vieille méthode sans fioriture, celle qui ne passe plus par le dialogue, totalement inutile avec ces salopards, l’usage légitime de la force brutale et ciblée. Je gage que ce ne soit pas une entrée en guerre mais bien un avertissement musclé destiné précisément à éviter une escalade très risquée pour le pouvoir  chiite de Téhéran. La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. A présent, la clique au pouvoir depuis 40 ans en Iran aura du souci à se faire, ça nous change des discours lénifiants et des compromis scandaleux pratiqués par les occidentaux depuis des années. Il n’y a que ce langage de force qui est susceptible de changer le cours des choses.

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7 Comments

  1. Mais la vie n’est pas du cinéma, la politique encore moins et surtout au Proche Orient.
    Car la question qui se pose désormais, dont aux USA, est « what next ».

    Liquider Soleimani est une chose ; c’est du niveau du western courant voire de Zorro.

  2. Je suis absolument d’accord avec votre analyse .
    En tant qu ‘Israelienne,je n’ai pas de larmes a perdre sur ce type .
    Pour la suite,on verra bien.
    Bien sur que les Occidentaux crient!
    Avec tous les interets qu’ils ont investi en Iran lol!

  3. j’espere que trump va tenir sa parole,et eliminer toute cette racaille,qui se vente de se venger de la mort de cet iranien qui ne meritait que ça,ces ayatolas ne font pas le poids devant les americains,n’en déplaise aux europeens qui n’ont rien dans la culotte et ont peur de ces ventards!

  4. Le martyr Soleimani est parti en confettis….les vierges du paradis vont pas être très contentes…elles vont pas savoir par quel “bout prendre le problème “….

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