Le Plan Trump prévoit une solution régionale

Des informations quant au contenu du Plan Trump ont été révélées par le quotidien libanais Al-Akhbar, indiquant que le plan préparé depuis deux ans par l’Administration Trump prévoit une implication significative de pays arabes dans la solution du « problème palestinien » qu’ils ont finalement créé de toutes pièces depuis 1948. Une solution régionale avait déjà été proposée depuis longtemps par des partis ou personnalités politiques en Israël, avec différents scénarios.

Selon les informations, qui sont à prendre au conditionnel, quatre pays arabes seraient partie prenante de ce plan: la Jordanie, l’Arabie saoudite, l’Egypte et le Liban.

La Jordanie, qui est déjà peuplée à 70% de « Palestiniens » s’engagerait à accorder la citoyenneté jordanienne à plus d’un million d’Arabes « palestiniens » qui se trouvent dans son territoire en échange d’une aide financière américaine gigantesque – 50 milliards de dollars – dans des projets à travers le pays. Par ailleurs, la Jordanie devrait accepter de céder définitivement les zones de Naharaïm et Tsofar à Israël, en échange de territoires de même superficie qui lui seraient cédés par l’Arabie saoudite. Selon un haut responsable jordanien, la Jordanie deviendrait en quelque sorte la « maison-mère » de l’Autorité Palestinienne, en coopération avec Israël. Mais selon certaines sources, le roi Abdallah II n’est pas très « chaud » pour ce plan.

L’Egypte, de son côté, accueillerait dans le Sinaï un grand nombre de « Palestiniens » et installerait des zones industrielles, également en échange d’une aide économique encore plus importante que celle accordée à la Jordanie: 70 milliards de dollars. Le président Trump s’entretiendra de cette question avec le président égyptien A-Sisss aux Etats-Unis le 9 avril.

Enfin, des pourparlers sont en cours avec le Liban pour l’octroi de la citoyenneté libanaise aux Arabes « palestiniens » qui vivent au pays du Cèdre, dans des camps installés par leurs propres frères arabes, sans égalité de droits avec les citoyens libanais. En cas de refus, ces « Palestiniens » qui vivent dans les camps au Liban pourraient être accueillis dans d’autres pays en renonçant au « droit du retour ».

Ce plan n’a certes que peu de chances d’être accepté par la partie « palestinienne », dont l’objectif est moins de résoudre la question de ses populations que de voir disparaître l’Etat d’Israël. Mais il montre qu’il est nécessaire et possible de sortir des sentiers battus et de penser à des solutions créatives et globales pour tenter de sortir de l’impasse. ce que l’Union européenne par exemple est incapable de faire.

Source :lphinfo.com

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