L’agence spatiale israélienne signe des accords avec la NASA et le CNES

La NASA et l’agence spatiale israélienne (ISA) ont signé mardi un nouvel accord de coopération spatiale civile, d’après un communiqué du ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Espace. En outre, l’ISA a signé un accord avec le Centre national d’études spatiales (CNES) français.

L’administrateur de la NASA, Charles Bolden (2e à G), et le directeur de l’agence spatiale israélienne, Ménahem Kidron (3e) – Crédit photo : Yair Zrika
L’administrateur de la NASA, Charles Bolden (2e à G), et le directeur de l’agence spatiale israélienne, Ménahem Kidron (3e) – Crédit photo : Yair Zrika

La coopération entre la NASA et Israël renouvelée

Le premier accord a été ratifié par l’administrateur de la NASA, Charles Bolden, et le directeur de l’agence spatiale israélienne, Ménahem Kidron, en marge du 66e Congrès international de l’espace (IAC) qui se tient actuellement au palais des congrès à Jérusalem.
Le dernier accord conclu entre la NASA et l’ISA remonte à 1996 et est resté en vigueur jusqu’en 2005. Les deux parties ont finalement décidé de renouveler leur collaboration dans les domaines de l’exploration et de la recherche spatiales « pour le bien de l’humanité et à des fins pacifiques », souligne encore le communiqué.
Les deux agences spatiales pourront ainsi lancer des missions communes, s’échanger des informations et du personnel, partager leurs installations au sol et leur matériel, ou encore organiser des ateliers et réunions conjointes.
« La portée de cet accord pour les communautés scientifiques et spatiales israéliennes est immense », s’est félicité le ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Espace, Ofir Akounis (Likoud).

Coopération entre Israël et la France

L’ISA a en outre signé un accord avec le CNES français. Le président du CNES Jean-Yves Le Gall et le ministre Ofir Akounis ont assisté à la signature de cet accord portant sur un nouveau projet commun à la France et Israël, appelé ORMADD.
Dans le cadre de ce projet, des scientifiques du centre nucléaire de Soreq développent un appareil qui sera incorporé à un satellite français. Ce système permettra de fournir d’importantes informations sur le revêtement des satellites et leur résistance aux conditions extrêmes dans l’espace. L’appareil mesurera les radiations et la concentration d’atomes d’oxygène libre dans l’espace, responsables d’une altération de la surface de composants optiques essentiels.
Le projet sera financé par les deux agences et commencera dans quelques mois.
« En élargissant notre coopération avec le CNES, nous prouvons une nouvelle fois l’existence d’une demande mondiale pour les technologies israéliennes consacrées à l’exploration spatiale », a déclaré le ministre Akounis.
YA

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