Deux résolutions arabes de l’UNESCO repoussées de 6 mois

Le Président du Bureau Exécutif de l’organisme de l’ONU, Michael Worbs, a repoussé de six mois deux résolutions arabes anti-israéliennes et antisémites sur Jérusalem et la « Palestine », marquant une timide victoire diplomatique pour Israël ; l’Ambassadeur Shama-Cohen : « Je n’y croirai pas tant que je ne le verrai pas de mes yeux ».  

Il ne devrait y avoir aucune résolution anti-israélienne soulevée, au cours des sessions à venir de l’Organisation Educative, Scientifique et Culturelle des Nations Unies (UNESCO), à la suite des travaux effectués par le Président du Bureau exécutif de l’organisme, afin de reporter d’ua moins six mois deux suffrages de cet acabit.

Au cours de ces dernières années, les Palestiniens, avec l’aide des pays arabes, sont parvenus à faire progresser plusieurs résolutions révisionnistes anti-israéliennes à l’UNESCO, dont l’une ne reconnaît aucun lien historique entre le peuple juif et le Mont du Temple, une autre qui rejette toute souveraineté  Israélienne sur Jérusalem et une troisième qui enregistre la Vieille Ville d’Hébron et le Caveau des Patriarches – comme faisant partie intégrante des Lieux Saints du Patrimoine « Palestinien ».

Mais le seul fait qu’il n’y aura pas de résolutions anti-israéliennes soumises à un vote lors des prochaines réunions de l’UNESCO n’est certainement pas faute d’avoir essayé.

Les pays arabes projetaient de faire progresser deux résolutions sur Jérusalem et la « Palestine » – identiques aux résolutions déjà passées il y a six mois – mais le Président du Bureau Exécutif allemand, l’ancien Ambassadeur Michael Worbs, a travaillé de façon à reporter ces votes d’au moins six mois. Par conséquent, ces résolutions ne seront pas votées cette année.

En même temps, Israël s’emploie à créer un bloc de pays qui voterait en faveur de l’Etat Juif. En octobre 2014, le camp pro-israélien ne comprenait que les Etats-Unis, mais ses rangs se sont étoffés d’au moins dix pays.

Israël maintient que l’UNESCO ne doit pas devenir le lieu de décision politiquement orientées contre l’Etat Juif ou le Peuple Juif, et que sa politique officielle est de faire en sorte qu’à moins que les persécutions gratuites contre Israël à l’UNESCO cessent une bonne fois pour toutes, il ne tiendrait aucun pourparlers quant au mandat de l’UNESCO.

L’Ambassadeur d’Israël à l’UNESCO, Carmel Shama-Cohen, a déclaré que : « Tant que je n’entendrai pas le Président frapper son marteau sur le bureau et déclarer (que ces résolutions sont bien reportées) – je ne croirai pas que cela puisse arriver. Juste au cas où (ça n’arriverait pas), je rédigerai quand même deux discours de contre-attaque.

 

Il a poursuivi en disant qu’alors que « C’est une bonne nouvelle d’entendre que ces résolutions ne seront pas votées contre nous, nous concernant, même des reports sont futiles (inutiles) ».

Quoi qu’il en soit, a t-il précisé : « A ce point, nous avons décidé de le concevoir comme une mesure significative avant de pouvoir totalement arrêter et supprimer de telles résolutions. repousser et ajourner ces r »solutions d’au moins six mois est encourageant – certainement quand on compare ce report aux persécutions de l’Etats d’Israël et du peuple juif – mais c’est encore très loin d’être suffisant ».

« Le temps  nous dira si c’est un changement purement tactique ou un changement progressif d’attitudes qui indiquerait n progrès significatif jusqu’au nettoyage de ce foyer d’antisionisme au sien de l’organisation, qui marquerait un jour un coup d’arrêt à l’incitation et à la politisation (délégitimation) à notre encontre », a ajouté Shama-Cohen.

« Après ces deux dernières années très déplaisantes, je serais heureux d’atteindre un point où Israël et ses voisins puissent travailler positivement ensemble à l’UNESCO et coopérer sur l’éducation,la culture et les sciences, comme s’il n’y avait pas de conflit politique. La gestion de ces conflits devrait être laissée aux dirigeants politiques, et traités dans les lieux de négociation prévus à cet effet. La paix ne sera pas réalisée à l’UNESCO, mais des mesures consistant à bâtir la confiance sont possibles, au lieu de manifester cette incitation dangereuse et inflammatoire autour de la question la plus sensible, le Mont du Temple ».

Source jforum

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