Abraham, par Michèle Chabelski

Bon
Jeudi

Là, on rentre dans le dur..

Parce que je sais mes amis très érudits, prompts à me porter la contradiction et aussi sévères que justes, je suis remplie d’effroi anticipatif.

Mais tant pis j’y vais.

Abraham

Le patriarche Abraham

Son nom initial est Abram, le père exalté, qui deviendra Abraham, père d’une multitude de nations, après qu’il ait donné naissance à une collection de 6 enfants, en dehors d’Isaac et d’Ismael.

Ibrahim dans la tradition musulmane, puisque père d’Ismael, ancêtre avéré des Musulmans.

Abram était un caravanier marié à Saraï, sa demi soeur, descendant de Sem, fils de Noe.

La première partie de sa vie est une longue transhumance liée à son activité, qui le mène de Ur, sa ville natale au Pays de Canaan, en passant par Harran et même l’Egypte où Saraï victime de sa beauté fera un petit séjour dans le harem du Pharaon.

Semi inceste, viol, sacrifice humain, c’est là qu’on se rend compte que certaines références morales ont changé.

Enfin.. pas pour tout..

Bref..

Abram se plaint à Dieu de n’avoir pas d’enfants, mais celui ci lui promet une descendance pléthorique qui sera esclave 400 ans avant de retrouver Canaan.

Mais bon. Le temps passe et Saraï reste un ventre sec.

Devant les déconvenues récurrentes de son époux, elle lui propose de tenter le coup avec Agar, une servante qui portera le fruit des oeuvres d’Abram, Ismael, reconnu comme l’aïeul absolu des Musulmans.

Saraï en conçoit finalement une aigreur taraudante qui poussera Abram à se séparer d’Agar et d Ismael plusieurs années plus tard.

Les ennuis ne font que commencer.

13 ans plus tard, le voilà devenu Abraham et Saraï devient Sarah.
Il jure à Dieu que les descendants promis lui feront une allégeance totale qui se concrétisera dans la Circoncision, signe d’irrévocable alliance, l’exerèse du prépuce signant un immuable pacte.

Et Dieu tient sa promesse puisque Sarah à plus de 80 ans donne naissance à Issac, alors que son père en a 100.

Lehaïm !
Le couple célèbre l’arrivée de l’enfant miracle et c’est là que Sarah devenue féconde à l’âge où d’autres beneficient d’une retraite méritée s’aperçoit qu’Agar et Ismael lui font une sorte d’ombre algique.

Abraham, épris de paix conjugale, comme beaucoup de mecs, rejettera Agar et son premier né, Ismael.

No comment.

Puis un messager de Dieu vient annoncer a Abraham qu’il doit sacrifier son fils au mont Moriah.

Si c’est Dieu qui l’exige..

Les voilà partis.

Isaac, l’innocent enfant, demande où se trouve l’agneau à sacrifier.

T’inquiète, dit le papa félon,on va le retrouver là haut..

Ils gagnent leur but, et Abraham, après avoir ligoté son fils , lève le couteau infanticide..

Quand il entend un messager envoyé par Dieu lui crier;

Stop! Stop! Ne lance pas ta main vers l’enfant!!!

On a eu chaud..

Puisque tu etais prêt à sacrifier ton enfant, je te bénis et te promets une semence qui essaimera dans toutes les nations.,

Alors? demande le môme..

Alors, on va sacrifier un bélier, voilà, c’était une blague..

Ha ha!!
T’aimes toujours ton papa, hein ?

Pour ta Maman, on verra plus tard, on peut pas télescoper toutes les légendes..

Sarah mourra à 127 ans et Abraham aura 6 autres enfants de sa 3 e épouse, Ketourah, parole tenue par Dieu à Abraham qui lui manifesta une confiance et une obéissance aveugles en acceptant l’ordre cruel et impitoyable..

Cela dit, il arrive parfois qu’on rêve qu’un messager céleste vous souffle qu’il est l’heure d’appliquer une magistrale torgnole, mais ça n’arrive jamais, la bonne beigne, contrairement au couteau meurtrier, appartenant à la sphère du fantasme .

Et puis maintenant c’est interdit..

Pas question ici de blasphémer, bien sûr, la croyance et la confiance en Dieu appartiennent à un domaine dont les clés ne sont pas offertes à tout le monde..

Que cette journée signe la croyance que le beau temps succède aux orages et que le temps est parfois un pansement antalgique..
Parfois..

Je vous embrasse

Michèle Chabelski

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7 Comments

  1. Vous dites : [Abraham égal] « Ibrahim dans la tradition musulmane, puisque père d’ISMAËL, ANCÊTRE AVERE DES MUSULMANS. » et aussi « Devant les déconvenues récurrentes de son époux, elle [Saraï] lui propose de tenter le coup avec Agar, une servante qui portera le fruit des oeuvres d’Abram, ISMAËL, RECONNU COMME L’AÏEUL ABSOLU DES MUSULMANS. »

    Or Ismaël n’est pas l’« ancêtre avéré », ou « reconnu comme l’aïeul absolu » des Musulmans. En effet, Ismaël n’est l’« ancêtre avéré » ou « reconnu comme l’aïeul absolu » que de la descendance de ses douze fils formant la nation ismaélite, nation arabe parmi de nombreuses autres nations arabes existant à l’époque et n’ayant absolument aucun lien de sang avec lui. Et lorsque ces dernières sont devenues musulmanes, environ vingt-quatre siècles plus tard, elles n’ont pas subi pour autant entre-temps une mutation génétique qui aurait subitement fait d’elles les descendantes d’Ismaël et donc de ce dernier leur « ancêtre avéré» ou « reconnu comme leur aïeul absolu ».

    Autrement dit : Les Musulmans ne descendent pas tous d’Ismaël puisque beaucoup de Musulmans ne sont devenus Musulmans que lorsque l’Islam, né au sixième siècle après J.C. à la Mecque, a essaimé dans le monde et islamisé nombre de nations. Par exemple, vous ne pouvez pas dire que les Espagnols au huitième siècle étaient tous les descendants d’Ismaël simplement par le fait d’être devenus Musulmans lors de la première conquête musulmane européenne. Vous ne pouvez pas dire que les populations des Balkans (Bosnie-Herzégovine, Albanie, Kosovo… ), devenues musulmanes qu’après la conquête de l’Islam, étaient cependant toutes descendantes d’Ismaël du fait de leur conversion à l’Islam. On n’a pas forcément Ismaël comme « ancêtre avéré » ou « reconnu l’aïeul absolu » lorsqu’on devient Musulman. Tous les Musulmans ne peuvent pas se revendiquer descendants d’Ismaël par le sang du fait de leur conversion à l’Islam. L’Islam, qui est d’ordre spirituel, n’a rien à voir avec l’ADN, qui est de l’ordre de la matière. C’est comme si on disait que tous les Juifs descendent d’Abraham, d’Isaac et de Jacob-Israël alors que la Bible nous donne des exemples notamment celui de populations perses devenues juives de leur propre volonté sans avoir l’ADN d’Abraham, d’Isaac et de Jacob-Israël (cf Esther 8, v. 17) car le Judaïsme biblique est en fait d’abord une question de contrat d’alliance, donc d’ordre spirituel, et non pas d’abord d’ADN, qui est d’ordre physique, matériel, terrestre… C’est une première chose.

  2. Deuxième chose. « Semi inceste, viol, sacrifice humain, c’est là qu’on se rend compte que certaines REFERENCES MORALES ont changé…», dites-vous.

    Or la MORALE dit :
    – Sur l’inceste : «Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère…» (Bible, Lévitique 18, 9) ; « Si un homme prend sa soeur, fille de son père ou fille de sa mère (…) c’est une infamie… » (Lev. 20, 17).
    – Sur les sacrifices d’enfants : « Tu ne livreras aucun de tes enfants à Molok pour le faire passer par le feu, tu ne profaneras point le nom de ton Dieu. » (Lev. 18, 21) ; « L’Eternel dit : Si un homme des enfants d’Israël (…) livre à Molok l’un de ses enfants, il sera puni… » (Lev. 20, 2) ; « les nations servaient leurs dieux faisant toutes sortes d’horreurs odieuses à l’Eternel et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en leur honneur. » (Deutéronome 12, 31)
    – Sur l’adultère : « Tu n’auras pas de rapports sexuels avec la femme de ton prochain pour te souiller avec elle. » (Lev. 18, 20) ; « si un homme commet l’adultère avec une femme mariée, s’il commet l’adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis… » (Lev. 20, 10)

    Donc d’après la MORALE :
    Le semi inceste est INTERDIT car infamie, ignominie.
    Le sacrifice d’enfant est INTERDIT car profanation, horreur, abomination.
    L’adultère est INTERDIT car souillure. A ce sujet, pour ne parler que de FAITS : dans le cas de Saraï, il y a eu d’abord adultère (puisque Saraï était mariée) commis par Pharaon (trompé par Abram). En outre, on peut effectivement parler de viol ici car les rapports sexuels de Saraï avec Pharaon n’ont pas été LIBREMENT consentis mais bien plutôt forcés vu les circonstances. (Idem pour Abram et Agar, forcée vu son statut d’esclave).

    Or cette MORALE, ou encore LOI ou Torah, en relation avec les valeurs de bien et de mal définies par Dieu, n’a été dévoilée à Israël qu’environ cinq cents ans APRES Abraham. Par conséquent cela signifie qu’à l’époque d’Abraham il ne pouvait absolument pas être question de références « MORALES » mais plutôt de ce que Dieu définit ainsi : « L’Eternel dit [aux Israélites] : Vous ne suivrez point les USAGES de ces nations… » (Lev. 18, 3 et chap. 20, 23) « vous ne pratiquerez aucun des USAGES ABOMINABLES qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. » (Lev. 18, 30) La MORALE n’a pas changé. C’est juste que ces nations antiques avaient des USAGES et coutumes qui n’avaient rien de MORAL. Leçons à tirer de tout cela…

  3. Michèle, cet article étant une vraie mine d’or, dont on a tiré pour l’instant que quelques pépites, je suggère de continuer à l’exploiter jusqu’à épuisement.

    Alors, tout d’abord, quelques corrections par rapport à la réalité des Ecritures :

    Vous dites : « La première partie de la vie d’Abram est une longue transhumance LIEE à son activite, qui le mène de Ur, sa ville natale, au Pays de Canaan, en passant par… »
    En fait, sa longue transhumance était LIEE non pas à son activité mais à L’APPEL DE DIEU : « Térah prit son fils Abram, son petit-fils Loth, fils d’Harân et sa belle-fille Saraï, femme de son fils Abram. Ils SORTIRENT ensemble d’Our-des-Chaldéens POUR se rendre au pays de Canaan. » (Genèse 11, 31).
    L’APPEL divin est précisé au chap. 12, v. 1 et Dieu le lui rappelle au chap. 15, v. 7 : « L’Eternel dit encore à Abram : Je suis l’Eternel qui T’AI FAIT SORTIR d’Our-des-Chaldéens POUR te donner ce pays en possession. »
    Donc sa longue transhumance est LIEE à L’APPEL DIVIN sur sa vie en RELATION avec Canaan…

    Par ailleurs, on a vu qu’Abram pratiquait, comme les nations de son époque, des usages et coutumes qui n’avaient rien de MORAL. C’est pourquoi, il acceptera l’offre de sa femme de coucher avec sa servante, qui RESTERA une servante, et ne sera en aucun cas une deuxième épouse. Abraham n’aura eu qu’une épouse, Sara, et peut-être (?) une deuxième, et non pas troisième, Kethoura, après la mort de Sara. Mais dans la Bible il est question alors de « concubine » (donc ? Genèse 25, 6).

    Alors il est clair qu’entre Sara et Agar, c’était plutôt la guerre :
    * « Quand Agar se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec MEPRIS… Alors Saraï la maltraita et Agar s’enfuit… »
    Mais l’Ange de l’Eternel lui ordonnera de retourner chez sa maîtresse et de reprendre sa place de SERVANTE… (Genèse 16, 4-9)
    * Et après la naissance d’Isaac, le jour de son sevrage : « Sara vit rire (moquerie) le fils que l’Egyptienne Agar avait donné à Abraham. Elle dit à Abraham : Chasse cette SERVANTE et son fils, car le fils de cette SERVANTE n’héritera pas avec mon fils Isaac. » (Genèse 9-12).

    Ici, vous dites : « Abraham, épris de paix conjugale, comme beaucoup de mecs, REJETTERA Agar et son premier-né, Ismaël ». Or il semblerait qu’Abraham n’ait pas du tout été d’accord avec sa femme car il a fallu que Dieu lui-même intervienne dans cette affaire pour qu’Abraham enfin s’incline devant la volonté de Sara (Genèse 21, 11-14). à l’évidence, Abraham n’était absolument pas « comme beaucoup de mecs »…

    Donc même si Dieu a voulu Agar et Ismaël au large, il les a cependant toujours gardés, conduits et bénis abondamment (cf suite de l’histoire).

    Maintenant, pour ce qui est de l’« allégeance totale » à Dieu des descendants d’Abraham par Isaac, c’est une autre histoire. Pour ce qui est de l’épreuve du sacrifice d’Isaac par Abraham sur « l’ordre cruel et impitoyable », c’en est une autre. Ces histoires, et non légendes, on aura l’occasion de les étudier prochainement, pour en tirer des leçons, si vous êtes d’accord…

  4. Continuons…

    Vous dites : « Puis un messager de Dieu vient annoncer à Abraham qu’il doit sacrifier son fils… » Alors vos mots : « papa félon », « couteau infanticide » et « meurtrier ».

    Or, Michèle, on peut comprendre votre réaction dans la mesure où vous avez OMIS ce qui précède cet « ordre cruel et impitoyable » : «APRES ces événements, Dieu MIT Abraham A L’EPREUVE, et lui dit : offre-moi ton fils… ». Donc, premièrement, le sacrifice d’Isaac n’était pas un simple sacrifice mais une mise à l’épreuve – ce qui change tout – qui, deuxièmement, se situait chronologiquement « APRES ces événements », a fortiori ceux-ci :

    La vision de Dieu précisant à Abram que son HERITIER naîtra de sa chair (Genèse 15, 4) ;
    L’événement malheureux avec Agar (Gen. 16, 4) ;
    La vision de Dieu précisant que c’est Sara qui enfantera son HERITIER (Gen. 17, 16).

    Donc « APRES ces événements, Dieu MIT Abraham A L’EPREUVE». Or une épreuve a un sens, un but. Alors ici quel but ?

    Lorsque Dieu dit à Abram que son HERITIER naîtra de lui, on lit ensuite : « Abram CRUT (eut FOI) en l’Eternel qui le lui compta comme justice. » Mais…

    Mais l’épisode avec Agar montre à l’évidence ce que Dieu dénoncera par la suite par Malachie 2, 14, en reprochant aux Israélites leurs adultères : « …l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse à laquelle tu es infidèle bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela avec un reste de bon sens. UN SEUL L’A FAIT, et pourquoi? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre ESPRIT.»

    Ici il est fait allusion à Abram qui a cherché à accomplir à sa façon la promesse divine. Or à ce sujet, vous dites : « Agar (…) portera le fruit des OEUVRES d’Abram ». En fait, ce terme : « OEUVRES » est vraiment approprié car cette union immorale était ce que la Bible appelle une « oeuvre MORTE », c’est-à-dire une œuvre découlant non du divin mais de la CHAIR, expression de la MENTALité de l’époque réprouvée par Dieu dans laquelle Abram baignait et qui imprégnait son ESPRIT. Donc même si Abram « eut FOI en Dieu », néanmoins cette OEUVRE qui a suivi prouve qu’il y avait du mélange dans son ESPRIT que Dieu voulait changer. D’où les événements vécus ensuite avec Dieu pour aboutir à l’ultime épreuve, Abraham ayant tiré les leçons de son passé. Alors « l’Ange de l’Eternel dit : Stop ! J’ai reconnu maintenant que tu crains Dieu et que tu ne M’as pas refusé ton fils, ton unique.. »

    L’épreuve a été un succès : La FOI d’Abraham éprouvée est ressortie purifiée de tout mélange. Mais cette mise à l’épreuve n’a pas révélé que cela…

  5. Continuons…

    Au sujet d’Abraham, Saul (Paul), apôtre de Jésus, écrit aux Hébreux : « C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac. C’est son fils unique qu’il offrait, lui qui avait reçu les promesses et à qui il avait été dit : C’est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom. Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts. C’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une IMAGE. » (Hébreux 11, 17).

    « Une IMAGE » ? Voyons de quoi il s’agit exactement :

    En Genèse 22, Isaac a demandé où était L’AGNEAU du sacrifice. Son père a répondu que Dieu pourvoirait à L’AGNEAU. Or Abraham étant PROPHETE n’a pas pu se tromper sur l’animal du sacrifice bien que ce soit un BELIER qu’il a immolé à la place d’un AGNEAU. Alors de quel sacrifice a-t-il été question dans ce passage prophétique ?

    Plus de 1500 ans après cet épisode, voici ce que Jésus dit aux chefs religieux juifs : «En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra point la mort pour toujours. (…) Abraham, votre père, a tressailli d’allégresse A LA PENSEE DE VOIR MON JOUR : IL L’A VU ET IL S’EST REJOUI. Ils lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham ? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS… » (Evangile de Jean 8).

    C’est Jésus qui parle, et jamais en vain.

    Voici par ailleurs ce que Jean « le Baptiseur », fils du sacrificateur Zacharie, dit aux sacrificateurs et lévites au moment où Jésus passe près d’eux : « C’est l’AGNEAU de Dieu qui ôte le péché du monde. C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi (…) Et moi, j’ai VU et j’ai rendu le témoignage que c’est lui, le Fils de Dieu… » (Evangile de Jean 1, 29)

    Les dieux chaldéens et cananéens étaient avides de sacrifices d’enfants. Pas Dieu ! C’est pourquoi, 1500 ans après la prophétie d’Abraham, à Jehova-Jire, Dieu lui-même a pourvu à l’AGNEAU du sacrifice pour le salut d’Israël, pour le pardon des péchés du peuple.

    Voici l’IMAGE du sacrifice d’Isaac rendu à son père : la mort et la résurrection du Fils de Dieu, Jésus, AGNEAU de Dieu mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification comme l’avait également annoncé le prophète Isaïe (chap. 53, 7). Abraham a vu son rédempteur, Jésus, a vu son jour et s’en est réjoui au moment où il a prophétisé à Isaac au sujet de L’AGNEAU du sacrifice. Abraham ne s’est pas trompé, sa prophétie s’est parfaitement réalisée 1500 plus tard à Jérusalem, à Golgotha…

  6. Michèle, vous dites : « Pas question ici de blasphémer, bien sûr, la croyance et la confiance en Dieu appartiennent à un domaine dont les clés ne sont pas offertes à tout le monde.»

    Croyance et confiance en Dieu sont du domaine de la FOI. Or que dit la Bible à ce sujet ?

    Dans sa Lettre aux Hébreux, Saul-Paul, apôtre de Jésus, écrit : « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa VOCATION, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes… » (chap. 11, v. 8-9)

    Au sens étymologique, la vocation est un appel. Le voici : « L’Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai. » Puis : «Abram partit, comme l’Eternel le lui avait dit (…) pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.»  (Genèse 12, 1-5)

    A ce sujet, Jacques (Jacob), disciple de Jésus, écrit aussi dans son Epître aux douze tribus dans la dispersion : « Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. (…) Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les oeuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Ecriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut compté comme justice ; (…) l’homme est justifié par les oeuvres, et non par la foi seulement. » (2, 18-23)

    Au départ, Abraham a entendu l’appel divin à partir. Sa foi a été produite à ce moment-là. Mais Abraham n’en est pas resté là. En effet, une fois la foi conçue, c’est par son obéissance à cet appel qu’elle a produit son œuvre.

    Dieu, par sa parole, produit la foi donc en détient LA PREMIERE CLE. L’homme, par son obéissance à cette parole divine, produit quant à lui l’oeuvre de la foi. Il en détient donc LA DEUXIEME CLE.

    Michèle, vous dites : « la croyance et la confiance en Dieu appartiennent à un domaine dont LES CLES NE SONT PAS OFFERTES A TOUT LE MONDE.»

    Or nous venons de voir que deux clés au moins sont nécessaires à la foi pour qu’elle aboutisse concrètement. Par conséquence, par rapport à ces deux clés de la foi, et à ce que vous dites, si injustice il y a pour vous, à quelle niveau se situerait-t-elle exactement ? Et en quoi consisterait-t-elle précisément ?

  7. Dieu serait injuste s’il ne PARLAIT qu’à certains. Or l’est-il ?

    Mais avant d’aller plus loin, lisons : « l’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre (…) Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu organisa en une femme la côte qu’il avait prise de l’homme (…) Et l’homme dit : Celle-ci est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme parce qu’elle a été tirée de l’homme » (Gen. 2, 7)

    Dieu extrait un os de l’homme et l’organise avec de la CHAIR en une femme. Celle-ci est la côte INCARNEE de l’homme.

    Par ailleurs, Jean dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. (…) Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle (…)
    Et la Parole a été FAITE CHAIR (égal INCARNATION), et elle a habité parmi nous (…) Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, Jésus, qui était DANS LE SEIN DU PERE, est celui qui l’a fait connaître. » (Evangile, chap. 1)

    Aucune difficulté à comprendre dans ce passage que la Parole de Dieu est créatrice puisqu’on le lit dans Genèse 1.

    Par contre, pour l’INCARNATION de la Parole, voici :

    (Pour l’INCARNATION de la côte de l’homme, Genèse ne donne pas de détail.)
    Pour l’INCARNATION de la PAROLE de Dieu, voici la chirurgie :

    Il y a deux mille ans, en Israël, un ange annonce à une jeune Juive, Marie, qu’elle va devenir enceinte. « Elle lui dit : Comment cela se fera-t-il puisque, n’étant pas mariée, je n’ai pas de rapports sexuels avec un homme ? L’ange répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’EST POURQUOI le SAINT enfant qui naîtra sera appelé FILS DE DIEU. » (Luc, 1, 34)

    Dieu a extrait de lui-même un membre, sa PAROLE, qu’il a organisée avec de la CHAIR, un ovule humain, pour en faire son Fils. Par conséquent,
    de même que la femme, Eve, était la CÔTE INCARNEE d’Adam,
    de même le Fils, Jésus, était la PAROLE INCARNEE de Dieu, par laquelle Dieu PARLE depuis lors…

    «Jésus dit : Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Elles produisent donc la vie spirituelle, c’est-à-dire la FOI en Dieu chez ceux qui les entendent.

    Israël a exporté ces paroles au monde entier (au départ, les disciples étaient TOUS JUIFS), selon l’ordre de Jésus : « Allez par toutes les nations, enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai dit. ». Ces paroles se trouvent dans la Bible. Chacun a donc la possibilité d’en prendre librement connaissance afin d’entendre celle qui lui est destinée en propre et qui produira dans son coeur la FOI et, si obéissance, bien plus. Dieu n’est pas injuste…

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