Marre des restaurants tunisiens de Belleville ? Figue et Olive vous accueille !

Cela fait sept ans que j’habite à Paris, et comme tous les tunisiens vivant ici, j’arpente les rues de cette ville magnifique à la recherche de plats rappelant le bon couscous de maman ou les succulents bambalounis de Sidi Bou Saïd.  Malheureusement, à Paris, la plupart des restaurants tunisiens sont très concentrés à Belleville et sont plutôt orientés fast food que plats de qualité.

Cependant, j’ai trouvé la perle RARE : Figue et Olive, petit restaurant cosy et charmant dans une des ruelles de Port Royal au 44 rue Pierre Nicole. J’ai découvert cet endroit grâce à une amie (merci beaucoup pour l’adresse et tes belles photos Dorra si tu passes par là) qui a rencontré les restaurateurs lors de l’opération « Quai Jasmin » à Paris Plage. Alors, on y a été avec des amis pour la première fois un dimanche pour déjeuner / bruncher et on était loin d’être déçu.

Cuisine méditerranéenne alliant la saveur de l’Italie au charme de la Tunisie

Nous étions très bien accueillis par un couple quadragénaire et sympathique tunisien. Ils ont opté pour une cuisine très variée et grâce à leur connaissance en mets italiens, ils ont pu créer un mélange incroyable entre saveurs tunisiennes et italiennes : Spaghetti à la Boutargue, Chekchouka de légumes, couscous au poisson, fricassé etc. et même le bambalouni. Le tout cuisiné avec amour et attention, les plats sont bien présentés et le goût authentique. Tous les produits sont frais et surtout le poisson ! Ceux qui mangent sans gluten ou qui sont végétaliens y trouvent aussi leur compte.

La carte propose une formule de brunch avec plusieurs plats : une ojja merguez, une sauce à la mozzarella, un fricassé, une citronnade délicieuse faite maison, un bon thé à la menthe, des petits gâteaux et un bambalouni. Le couple a eu même l’amabilité de nous offrir un 2ème bambalouni gratuit lors de notre première venue au restaurant.  Mais attention, pour le brunch, il faut appeler ou aller sur la fourchette pour réserver.

Ambiance comme chez soi

Le restaurant est petit avec maximum 6 tables mais il très cosy. Les murs sont décorés avec des livres de recettes et des jarres de produits locaux avec soit du fait maison soit des produits importés de l’Italie et ça donne un aspect réconfortant au restaurant. Il y a une petite vitrine où quelques ingrédients des plats sont présentés et rangés minutieusement. L’ambiance est super agréable et on a l’impression d’être invité chez bonne maman pour manger.

Prix élevés mais TRES bonne qualité

Certes, les plats sont assez onéreux. Par exemple, la formule du brunch coûte 29€, le couscous au poisson 26€ et le fricassé 4€. Cependant, les plats sont très bons, et les produits bien choisis. On le voit même pour le fricassé où on sent la pâte bien dorée et fine contrairement aux énormes fricassés gonflés et pâteux de Belleville.

En plus, on est tellement bien accueilli par ce couple charmant qu’on oublie ou presque le prix. En tout cas, c’est un de mes coups de cœur et je vous recommande vivement de l’essayer !

Source unetunisienneaparis

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2 Comments

  1. Bon, et d’une les spaghettis à la boutargue sont une spécialité italienne, point. Il n’y a rien de tunisien là dedans. Il faut arrêter d’être ethno-centré comme on dit. D’autre part les plats tunisiens à Belleville sont excellents et les fricassées ne sont pas pâteuses. Ce qui fait que ça dure.
    Maintenant un restaurant prouve sa qualité en durant.
    Et enfin on comprend que ce n’est pas cacher, ce qui est bien dommage.

    • Bonjour
      La boutargue, produit de luxe tunisien inscrit au patrimoine culinaire .
      depuis l’antiquité et dans la région de Bizerte et plus précisément au Lac Ichkeul à Tinja connaît un succès grandissant.

      La cuisine tunisienne, cuisine typiquement méditerranéenne, découle d’une tradition ancestrale de culture gastronomique en Tunisie et reflète les héritages culturels successifs (berbères, puniques, arabes, juifs, turcs, grecs, italiens, etc.) ; elle dépend du climat régional et de la géographie du pays, et par conséquent de ses produits locaux : blé (que l’on retrouve sous forme de pain, pâtes ou semoule), olives et huile d’olive, viande (surtout de mouton, bœuf, poulet et autres volailles, voire de chameau dans certaines régions du sud), fruits et légumes, poissons et fruits de mer (calmar, poulpe, thon, rouget, sparidés, daurade, loup de mer, etc.), surtout le long des côtes. Cette cuisine se différencie sensiblement de ses voisines maghrébines : le tajine tunisien est ainsi différent de la version marocaine ou algérienne, il en est de même pour certaines préparations de pâtes, de salades, etc.

      Les pâtes constituent le plat de résistance le plus consommé en Tunisie. Il existe une grande variété de pâtes : des pâtes faites maison comme la rechta (nouilles), les nouacer (pâtes coupées en petits carrés et cuites à la vapeur)3, les hlalem4, les pâtes farcies, la m’hamsa et les pâtes allant des cheveux d’ange (chiria) aux spaghettis.

      La plus ancienne mention de pâtes sèches remonte au XIIe siècle, où Al-Idrissi, , décrit une fabrique de pâtes allongées légèrement arrondies appelées itrya, de l’arabe itryah qui signifie « pâte fine coupée en bandes », dans la ville de Trabia en Sicile5,6. Ces pâtes, ancêtres des spaghettis, se diffusent rapidement parce qu’elles sont sèches, et donc moins périssables et plus faciles à transporter7.

      l’Italie avec 23,5 kilos par an et par personne occupe la tête du classement, suivie de la Tunisie et du Venezuela avec respectivement 21 et 12 kilos consommé par annuellement par chaque habitant .

      Monsieur Haddad ne vous fâchez pas , je ne suis pas Italien mais Tunisien ouvert sur ma nature qui est la méditerranée .
      Bislama

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