Nous avons perdu Nathalie Loiseau. Par Anne-Sophie Chazaud

Mayday, Mayday, je crois que nous avons perdu Nathalie Loiseau…

À la veille des célébrations du 8 mai, la Dame a complètement perdu le sens commun et enclenché le pilotage automatique de son appareil qui pique vers le sol à vive allure.

Illustration : Wikipédia

Ainsi a-t-elle comparé hier à Caen la campagne de LREM pour l’élection européenne avec… le débarquement allié, ne reculant devant aucun délire, aucune honte, aucun ridicule : « Nous sommes à Caen et ça ressemble un peu à un débarquement allié », ajoutant : « Dans vingt jours, ce sera notre D-day ».

Outre le parfait grotesque de la situation (pas un jour sans, désormais), il serait intéressant de filer la métaphore, certes grossière, employée par la Dame : qui sont les ennemis, au juste ? Qui sont les ennemis qui seraient en France, qui occuperaient la France et dont il conviendrait de délivrer le pays ? S’agit-il du peuple français lui-même ? Celui qui se bat depuis des mois ? Celui qui a la lèpre et qui, lui, résiste en vrai à son anéantissement programmé ?
On aimerait bien savoir.

Dans un ultime élan délirant, notons que la Dame bizarre en proie à une profonde confusion mentale a également précisé, toujours dans le même registre historique manifestement obsessionnel, à L’Obs, vouloir opérer un «Blitzkrieg», mais, attention, «un Blitzkrieg positif». Un blitzkrieg positif avec des panzers gentils quoi, un Anschluss inclusif…

Sérieusement, qui sont ces gens ? Qui sont-ce ? Sont-ils plutôt complètement bêtes ou totalement dangereux ou échappés de quelqu’asile inconnu du grand public, ou tout cela ensemble ? Mystère et boule de gomme.

Anne-Sophie Chazaud

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