Macron président super cool, signe un mot d’excuses à des lycéens

À Lorient (Morbihan), des lycéens facétieux ont fait signer un mot d’absence au Président de la République Emmanuel Macron pour expliquer leur retard en cours.
La lettre d’excuse signée par Macron
Crédit : RTL / DR

Ils voulaient voir Emmanuel Macron en visite au port de pêche de Lorient, jeudi. Six lycéens lorientais, en seconde, Yoan, Hazal, Juliette, Elouan, Solène et Yaz, 16 ans, n’ont pas hésité à sécher une heure de cours.

« On se disait qu’on allait se faire engueuler »

« On s’inquiétait parce qu’on allait être en retard au cours de sport à 13 h 30, raconte Elouan. On se disait qu’on allait se faire engueuler. À côté de nous, un journaliste ou quelqu’un qui travaille au port nous a entendus et nous a dit « vous n’avez qu’à faire signer un mot à Macron. » »

“Je soussigné Emmanuel Macron”

Chiche ! Yoan a griffonné un mot : « Je soussigné Emmanuel Macron, Président de la République et chef de l’armée, nous autorise à arriver en retard pour me rencontrer. » « On a attendu qu’il passe à côté de nous ». Et Yoan a lancé : « Monsieur le Président, on a un mot à vous faire signer ! » Emmanuel Macron a rigolé. Il a signé en dix secondes et il est parti.

Au lycée, les surveillants morts de rire

Gaëlle Le Roch, Pontyvienne et référente départementale élections de la République en marche dans le Morbihan, a assisté à toute la scène : « C’était mignon. Épatant pour eux. Il y avait Jean-Yves Le Drian qui se marrait doucement derrière. » Pour être sûr que les élèves ne passent pas pour des affabulateurs, « elle a ajouté son nom et numéro de portable sur le mot en nous disant, « si les surveillants ne vous croient pas, qu’ils m’appellent pour confirmer » », n’en revient pas Elouan.

Voilà Yoan, Hazal, Juliette, Elouan, Solène et Yaz, de retour au lycée Saint-Louis de Lorient… avec une heure de retard. « On a présenté le mot aux surveillants. Le CPE, tous les gens de l’accueil sont venus voir et ils ont rigolé. Le CPE a même fait une photocopie du mot et l’a affiché dans son bureau. Il nous a rédigé un billet de retard, avec pour motif : « Rencontre avec Emmanuel Macron. » On l’a montré au prof de sport, qui s’est marré aussi et nous a acceptés en cours. »

Les parents ? « Un peu fiers, je crois »

De retour chez eux, les lycéens ont averti leurs parents. « Les miens n’étaient pas fâchés, sourit Elouan. Eux aussi ont rigolé… ils étaient même un peu fiers, je crois. »

Source ouestfrance

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4 Comments

  1. MELENCHON CASENEUVE diffamation

    Entre les deux tours de l’élection présidentielle, le dernier Premier ministre du mandat Hollande, Bernard Caseneuve (socialiste) a reproché à Jean-Luc Melenchon (France insoumise), de ne pas appeler explicitement l’électorat à faire barrage à la candidate Marine Lepen (Front national) et à voter pour Emmanuel Macron (En marche), dénonçant ainsi «une faute politique et morale».

    Au cour de deux réunions électorales législatives tenues à Paris puis à Marseille, le candidat Melenchon, a attaqué Caseneuve en ces termes :

    «Cazeneuve, le gars qui s’est occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse. Le gars qui a fait gazer, matraquer toutes les manifestations et qui prend maintenant sa tête de petit sainte-nitouche pour dire que c’est moi qui ne sais pas choisir entre le Front national et je sais pas qui».

    Caseneuve a déposé à l’encontre de Melenchon une plainte en diffamation, en prenant soin de laisser à Melenchon une porte de sortie :

    «Si bien entendu il (Melenchon) dit dans les jours qui viennent ‘je regrette ce que j’ai dit, je me suis laissé emporté, je présente mes excuses’, je retirerai ma plainte».

    Loin d’assumer ses propos et sa responsabilité, Melenchon a refusé de s’excuser auprès de Caseneuve. Il justifie les termes employés par une grande fatigue. Il admet qu’il n’aurait «pas dû se sentir piqué» par les reproches de l’ex-Premier ministre sur son attitude face à Marine Lepen et réagir comme il la fait.

    C’est ainsi que Melenchon, ex-candidat à l’élection présidentielle, candidat à l’élection législative, refuse de présenter ses excuses à Caseneuve mais excuse sa propre personne par des justifications bien curieuses quand il s’agit d’un candidat électoral à des responsabilités électives.

    Ce n’est pas le premier incident créé par Melenchon sur de divers sujets publics. Ce n’est pas le premier personnage politique à opérer de la sorte. Ils étaient légion, en France, pendant l’entre deux guerre (1918-1939).

    Il s’agit d’un exercice périlleux pour la conscience et la liberté politiques.

  2. “C’est ainsi que Melenchon, ex-candidat à l’élection présidentielle, candidat à l’élection législative, refuse de présenter ses excuses à Caseneuve mais excuse sa propre personne par des justifications bien curieuses quand il s’agit d’un candidat électoral à des responsabilités électives.” Peut-on s’excuser soi-même ? (Revenons aux fondamentaux de la langue française).

  3. Il suffit de lire le mot sur la feuille pour voir que le lycéen n’a pas écrit «Je soussigné Emmanuel Macron…nous autorise à arriver en retard pour me rencontrer» ce qui serait écrit dans un très mauvais français mais “Je soussigné Emmanuel Macron…autorise: Yoan etc.”

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