Affichage publicitaire : l’entêtement d’Anne Hidalgo fait perdre des millions d’euros à Paris

Aucune publicité n’est affichée sur les panneaux de JC Decaux à Paris, depuis le 31 décembre. Une belle rentrée d’argent échappe ainsi à la capitale. 

L’équipe d’Anne Hidalgo a-t-elle fait une grosse bourde ? Depuis le 31 décembre minuit, les panneaux de l’opérateur JC Decaux n’affichent plus rien. C’est un fond blanc qui a remplacé les habituelles pubs et informations municipales. Le contrat qui lie la société à la Ville de Paris a en effet pris fin avec cette année 2017, et le contrat transitoire signé en novembre a été annulé par la justice. Un véritable manque à gagner pour Paris, qui s’élève à 24 millions d’euros par an selon le Canard Enchaîné, 30 millions selon Le Parisien, qui cite la municipalité.

Mais Anne Hidalgo et son entourage ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même. C’est une erreur dans le contrat, couplée à leur acharnement, qui a mené à cette situation. Par un contrat passé en mars dernier avec JC Decaux, la mairie a prévu que 15% des panneaux puissent afficher de la publicité numérique. Sans prendre en compte le règlement local, adopté en 2011 par la ville elle-même, qui interdit la publicité lumineuse. Le contrat a donc été retoqué par le tribunal administratif puis par le conseil d’Etat qui a statué après que la municipalité a fait appel.

Les erreurs ne s’arrêtent pas là ! Suite à ce revers judiciaire, la ville de Paris a décidé de proroger l’actuel contrat qui la lie à JC Decaux pour vingt mois. Et d’ignorer totalement la procédure d’appel d’offres… Les concurrents de l’opérateur ont alors sauté sur l’occasion pour dénoncer le contrat devant les tribunaux. Le tribunal administratif a de nouveau décidé le 5 décembre d’annuler le contrat. Et là encore, l’équipe d’Anne Hidalgo a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat, qui ne devrait pas rendre son jugement avant la fin du mois de janvier.

Si la juridiction décidait de jeter le contrat aux oubliettes, la Ville serait alors forcée de lancer un appel d’offres. Une procédure qui pourrait prendre plus d’un an à aboutir, voire deux. En attendant, ce sont des millions d’euros qui échappent aux caisses de la municipalité…

Source capital

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