Le pain essène, une préparation crue riche en bienfaits à découvrir absolument

Cette recette ancestrale, bien plus digeste que la baguette traditionnelle, ne se compose pas de farine mais de graines germées. Décryptage et mode d’emploi pour réaliser ce pain à la maison.

Créé il y a 2000 ans au Proche-Orient, le pain essène se compose de céréales non pas réduites en farine mais germées et déshydratées. Plus riche en nutriments que le pain traditionnel, il est beaucoup dégusté dans les régimes crus. Quels bienfaits nutritionnels possède-t-il ? Comment le préparer maison ? Existe-t-il une version sans gluten ? Odile Chabrillac, naturopathe et auteure de Mon cahier régime tout cru(1) nous répond.

Un savoir-faire ancestral

Ce pain cru nous viendrait des Esséniens, communauté juive qui vivait en Palestine entre le IIe siècle avant J.-C. et le Ier siècle de notre ère. Très respectueux de la nature, ils se nourrissaient exclusivement d’ingrédients naturels et crus tels que des fruits, des légumes, des jeunes pousses et des germinations. C’est grâce à ces dernières qu’ils fabriquaient leur pain dont les céréales étaient déshydratées au soleil. Une température peu agressive qui permettait aux graines de conserver toutes leurs vertus nutritionnelles.

Les bienfaits du pain essène

Grâce à la germination et à l’absence de cuisson, «cette préparation est d’une grande richesse en vitamines et minéraux», nous renseigne Odile Chabrillac, avant de poursuivre : elle est beaucoup mieux digérée que les pains du commerce. Si on fait ce pain soi-même, il reste un aliment vivant, c’est-à-dire riche en enzymes, ce qui booste notre vitalité». Sans matières grasses saturées, ni œuf, ni lait, ni sucre raffiné et possédant un indice glycémique (IG) bas, il convient aux régimes végans et à IG bas.

Majoritairement composé de blé, il existe aussi à base de sarrasin ou de quinoa, des céréales naturellement dépourvues de gluten. «Il faut noter que le processus de germination favorise l’assimilation du gluten (en fragmentant cette protéine). Certaines personnes intolérantes supportent donc bien ce type de pain, mais on n’en donnera pas aux personnes atteintes de la maladie cœliaque», complète l’auteure qui consomme ce pain depuis une trentaine d’années.

Source lefigaro

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*