Sandstorm, film en arabe, représentera Israël aux Oscars.

Une ancienne étudiante de l’Ecole de Cinéma de l’Université de Tel-Aviv remporte l’Oscar israélien pour son film Sandstorm qui représentera Israël aux Oscars. sandstorm

Elite  Zexer, ancienne étudiante de l’Ecole de Cinéma de l’Université de Tel-Aviv et amie de l’Association des amis français de l’Université a remporté jeudi 22 septembre le Prix Ophir du meilleur réalisateur de cinéma remis tous les ans par l’Académie israélienne de Film et Télévision, pour son film SandStorm (“Tempête de sable”), lui-même lauréat de l’Ophir du meilleur film. Prochaine étape : l’Oscar du meilleur film étranger à Los Angeles en février 2017, où Sandstorm représentera Israël.

SandStorm, premier long-métrage d’Elite Zexer, titulaire d’un BA et d’un MA en réalisation de films de l’Ecole de Cinéma de l’Université de Tel-Aviv, est un drame consacré aux luttes des femmes dans la société bédouine traditionnelle. “Sandstorm raconte l’histoire d’une famille bédouine”, commente la réalisatrice. “Les deux héroïnes sont deux femmes, Jalila,  42 ans, et sa fille Layla. Le film commence par une scène où la mère est l’hôte du mariage de son mari qui épouse une seconde femme. Pendant le mariage, elle découvre que sa fille a rencontré un garçon à l’université, et a commencé à entretenir une liaison secrète avec lui en cachette de sa famille. Le film raconte comment ces deux femmes se confrontent à ces deux drames graves qui se déroulent en même temps dans la famille”.

Six Ophirs sur douze

“J’ai passé de nombreuses années à écrire ce scénario, et j’ai compris que je devais faire ce film”, ajoute-t-elle. Ecrit en hébreu par la réalisatrice, le scénario a été traduit en bédouin, sorte de dialecte arabe. Les acteurs, des Arabes israéliens non-bédouins, ont du l’apprendre. Il a été tourné dans pendant cinq semaines dans quatre villages bédouins différents du désert du Néguev.

Sandstorm avait déjà remporté le Grand Prix du Festival Sundance, l’un des principaux festivals de cinéma indépendant dans le monde, dans la catégorie “films dramatiques internationaux” en janvier, ainsi que de nombreux autres prix nationaux et internationaux. Sélectionné pour douze prix Ophir, il en a remporté 6: outre celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, également ceux du meilleur second rôle féminin (Ruba Blal-Asfour), du meilleur casting (Limor Shmila), de la conception artistique et du maquillage.

Les Ophirs du cinéma sont des récompenses annuelles décernées depuis 1982, nommées en référence à l’acteur et cinéaste israélien Shaike Ophir. Ils sont les équivalents israéliens des Oscars américains ou des César français. Ils sont remis en septembre, 4 mois avant les oscars américains. Le lauréat du prix du meilleur film est envoyé comme représentant d’Israël pour l’Oscar du meilleur film étranger.

En chemin vers l’Oscar, Sand Storm devra battre des représentants de dizaines de pays du monde entier pour se classer parmi les cinq finalistes sélectionnés en janvier par l’Académie américaine du cinéma. En attendant, il jouit de sa renommée locale comme grand gagnant de la cérémonie des Ophirs.

https://youtu.be/UOeKQ92c6GQ

Source ami-universite-telaviv

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