Hasard de l’actualité, c’est le jour où se terminèrent les Golden Globe que commença le procès d’Harvey Weinstein. Les Golden Globe étant les cérémonies pour l’industrie du cinéma, on y a parlé de l’affaire.
L’animateur, de façon très drôle et très caustique, a évoqué Weinstein à mots masqués, mais aussi Brian Epstein, mais aussi Polanski, mais aussi Woody Allen.
Poussant la plaisanterie, en prenant la salle à témoins, il lance:
-c’étaient vos copains, ces gens-là, vous les connaissiez?
Il l’a dit sur un ton badin, mais le message est passé.
Alors ce procès
27 mois qu’on en parle. 80 femmes accusent. Certaines de harcèlement, d’autres d’agression, parfois aussi de viol. Pourtant, il n’est pas impossible qu’au bout des 2 mois que durera le procès, il n’est pas impossible qu’il pourrait repartir libre. Sans que le jury parvienne à le faire condamner.
Il est vrai que si l’accusation réussit à prouver qu’il était un prédateur sexuel, il risque de finir son existence derrière les barreaux.
Mais les spécialistes lui donnent une forte probabilité de relaxe. Certes 80 femmes l’accusent, mais il négocie un accord financier avec plusieurs dizaines entres elles. Il lui en coûtera plusieurs dizaines de millions de dollars.
Mais le procès pénal qui débute ne concerne que 2 femmes. La plupart des faits sont prescrits.
Pour les autres, en l’absence de preuves et surtout de témoins, les dossiers s’écroulaient. Depuis un an, Weinstein a changé 3 fois ses avocats. La nouvelle affirme que pour les accusatrices encore dans la course, elle possède des preuves qu’il s’agissait de relations consenties, et prétend disposer de preuves que ces femmes sont restées en bon termes avec lui. Elle a de fortes chances de faire douter le jury.
La sélection du jury ne sera pas facile. 2000 jurés potentiels ont été cités. Faudra aimer la bagarre. Dire qu’à cause de tels agissements, les hommes sont frustrées de ne plus pouvoir adresser un compliment en échange d’un joli sourire. De peur d’être l’objet d’une quelconque accusation. Et sans doute que ces dames sont frustrées de n’être plus complimentées sur leur beauté. Il serait temps que la nature reprenne ses droits. Pour cela, il faut la débarrasser de tous les pervers. C’est triste, mais ils semblent se reproduire à vive allure.
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