En visite à Londres, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a évoqué mercredi les menaces du guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, à l’encontre d’Israël. «M. Khamenei ne laissera pas les partisans de l’accord se bercer d’illusions. Il a clairement affirmé que les États-Unis sont le grand Satan et que l’Iran a l’intention de détruire Israël. Nous ne laisserons pas cela se produire. Israël est un pays puissant qui ne cesse de se renforcer. Toutefois, la conclusion qu’on peut tirer des remarques du tyran de Téhéran est que tous les pays responsables doivent coopérer pour stopper le terrorisme et la violence de l’Iran, lesquels, à mon grand désespoir, ne feront que se renforcer à la suite de cet accord», a déclaré le dirigeant israélien à son arrivée à Albion.
Le Premier ministre a, par ailleurs, rencontré mercredi soir des dirigeants de la communauté juive britannique et les a priés de soutenir Israël contre les tentatives de boycott et de délégitimation de l’État hébreu. Le grand rabbin du Royaume-Uni, Ephraïm Mirvis, a fait part à M. Netanyahou et à son épouse Sarah des difficultés que rencontrent les leaders juifs anglais dans ce domaine.
La présidente de l’Union britannique des étudiants juifs (UJS), Hannah Brady, a décrit les mesures prises par les organisations juives anglaises pour combattre le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). Mme Brady a souligné que le mouvement anti-israélien n’est présent que dans 5 % des campus britanniques.
«Vous devez contre-attaquer. Ne vous excusez pas. Ce combat est important pour l’opinion publique et il doit être mené avec détermination, en affirmant clairement qu’Israël est la seule démocratie du Proche-Orient et qu’il se trouve au centre de la lutte contre l’Islam radical», a conclu M. Netanyahou.
YA
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