Londres et Berlin s’opposent aux tentatives de boycott d’Israël

La capitale UK interdit des affiches contre un festival israélien, Berlin coupe les fonds aux pro-boycott.
Affiche du BDS dans le métro londonien

La municipalité de Londres a rejeté la demande de plusieurs associations prônant le boycott d’Israël visant à interdire la tenue d’un festival israélien à Londres, le “TLV in LDN”, qui a lieu du 8 au 11 septembre.

Le festival, qui se définit comme une “célébration de la culture de Tel Aviv” dans la capitale britannique, va devenir l’événement israélien le plus important en Angleterre.

Des dizaines d’artistes israéliens participeront au festival et montreront aux Britanniques les différentes facettes de la créativité “Bleue et Blanche”.

Sont notamment attendus les groupe A-WA et Infected Mushroom, la compagnie de danse Mayumana, les chanteuses Marina Maximilian, Mira Awad et Dana International.

Jusqu’à la dernière minute, plusieurs mouvements anti-israéliens ont tenté de faire annuler le festival initié par le ministre israélien des Affaires stratégiques, Gilad Erdan, et ont multiplié les pressions en demandant notamment l’autorisation de poser des affiches appelant au boycott de l’Etat hébreu dans le métro de Londres et les principales stations de bus.

Le slogan du poster, “Londres est contre l’apartheid”, devait exhorter les passants à boycotter le festival. Mais le bureau du maire de Londres, Sadiq Kahn, a rejeté la demande au prétexte qu’elle “violait les lois publicitaires de la ville”.

Selon la législation en vigueur, les campagnes d’incitation aux arrêts de bus et aux stations de métro sont strictement interdites dans la ville.

Bloquer les fonds

Par ailleurs, le maire de Berlin, Michael Müller, a déclaré mercredi que la ville bloquerait les fonds destinés aux groupes affiliés au mouvement BDS (Boycott Sanctions Désinvestissement), qui appelle au boycott des produits israéliens.

La décision de Müller intervient après les pressions par le Centre Simon Wiesenthal, qui a menacé de placer le maire sur une liste des “dix pires perturbateurs antisémites”, pour ne pas condamner publiquement le BDS.

Muller a affirmé dans un communiqué que sa décision était conforme à sa politique antérieure contre BDS, affirmant qu’il avait toujours soutenu la cause israélienne.

Le maire de Berlin a déclaré que son bureau fera tout pour empêcher les tentatives de délégitimer Israël et mener des actions judiciaires contre l’antisémitisme dans les écoles.

Dans sa déclaration, Muller a estimé que les moyens “intolérables” utilisés par le BDS rappelaient les “méthodes du nazisme”.

Le Conseil central allemand des Juifs en Allemagne a accueilli la décision, estimant qu’elle est “un pas en avant dans la lutte contre l’antisémitisme”. Berlin est la troisième ville d’Allemagne à adopter une mesure anti-BDS, après Munich et Francfort.

Source i24news

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*