Amnesty refuse de débattre avec des organisations juives en soutien à BDS

Refuser un débat avec la communauté juive du Royaume-Uni, telle est l’attitude estimée pertinente par Amnesty International en guise de soutien au mouvement BDS…

Amnesty International a suscité l’indignation au sein de la communauté juive britannique après avoir pris le parti de soutenir publiquement le mouvement anti-israélien Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) , une décision matérialisée par son retrait d’un événement organisé avec le Jewish Leadership Council (JLC), regroupant les principales associations juives de Grande-Bretagne.
L’événement aurait dû se dérouler mercredi, au sein des locaux d’Amnesty International, à Londres, et porter sur Israël et le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

L’avocat des Droits de l’Homme Danny Friedman aurait alors dû présider le panel, rejoint notamment par les intervenants Fred Carver de l’Association des Nations Unies et Hillel Neuer d’UN Watch.

Mais tout cela était sans compter le désistement soudain d’Amnesty International, qui a annoncé vendredi dernier se retirer de l’organisation de l’événement, rappelant son appel à ce que « tous les gouvernements du monde (interdisent) l’importation de biens produits dans les colonies israéliennes illégales », avant de justifier son acte sur ce dit fondement: « Nous ne pensons donc pas qu’il soit approprié qu’Amnesty International accueille l’un des événements de ceux qui soutiennent activement de telles colonies« .

Amnesty a «perdu sa boussole morale»

Evidemment, le JLC a publiquement réagi à cette décision de retrait et de soutien affiché à BDS par Amnesty international: «Nous soutenons depuis longtemps que la critique agressive de la politique gouvernementale israélienne engendre un environnement propice à l’antisémitisme et il est hautement regrettable qu’à cette occasion, la décision d’Amnesty international ait visé la communauté juive« .

Par ailleurs, le JLC n’a pas manqué de mettre en exergue le paradoxe qui existe entre le fait de refuser tout débat, alors même que l’on affirme placer les Droits de l’Homme et l’intérêt des populations au cœur de ses priorités.

« Quand un mouvement mondial des Droits de l’Homme cherche à mettre fin à la discussion ouverte, il a perdu sa boussole morale », a ainsi déclaré Hillel Neuer.
« Que craint Amnesty? Que des têtes explosent soudainement? » a t-il même ironisé, avant d’ajouter « Amnesty a honteusement annulé, mais nous ne serons pas réduits au silence, je me rends au Royaume-Uni cette semaine pour réclamer un renouveau des valeurs fondatrices des Droits de l’Homme, détournées par des despotes et leurs apologistes« .

Ce n’est pourtant pas la première fois qu’Amnesty International entreprend d’afficher son soutien au mouvement BDS.
En novembre dernier, le ministre israélien des Affaires stratégiques et de la Sécurité publique, Gilad Erdan, avait d’ailleurs demandé l’annulation des quotas d’éligibilité d’Amnesty International en Israël. Toutefois, choisir de refuser le débat comme en l’espèce reste une décision invitant largement à un questionnement légitime quant à la pertinence et à la bonne foi du mouvement.

Quant au Conseil des Droits de l’Homme, il est lui aussi devenu peu à peu tristement connu pour son hostilité exacerbée à l’Etat d’Israël: près de la moitié de ses résolutions sont uniquement dirigées sur Israël, au détriment des guerres, conflits et atrocités observables sur le reste du globe et quant auxquels une intervention se révélerait plus que bienvenue.
Un parti pris que les dirigeants et responsables israéliens ont qualifié d’ « hostilité obsessionnelle », ou encore de « mandat unilatéral ».

Au cours des 10 dernières années, le CDH a adopté 62 résolutions condamnant Israël.
Il apparaît raisonnable de supposer que le monde se porterait probablement beaucoup mieux à l’heure actuelle si seulement la Syrie, l’Iran ou la Corée du Nord, avaient été condamnés au minima à la même hauteur, non?

Et Amnesty s’interroge en pleurnichant : “Mais pourquoi sommes-nous sur la «liste noire BDS?»” .là c’est plié, plus besoin de faire un dessin, Amnesty est BDS et antisémite.

Source unitedwithisrael

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