Une nouvelle stèle pour Ilan Halimi posée mardi à Bagneux

Des inscriptions antisémites avaient été découvertes mercredi matin sur le monument des Hauts-de-Seine rendant hommage au jeune homme enlevé, séquestré et torturé à mort par le «gang des barbares» en 2006.

Après la stupeur, la réparation. La ville (PCF) de Bagneux inaugurera mardi soir une nouvelle stèle en hommage à Ilan Halimi pour remplacer celle dégradée cette semaine. Mercredi matin, des inscriptions antisémites avaient été retrouvées sur le monument commémoratif installé dans le parc Richelieu, et qui rend hommage au jeune homme, de confession juive, enlevé, séquestré et torturé à mort dans une cave du quartier de la Pierre-Plate par le « gang des barbares » en 2006.

La stèle a été descellée mercredi vers 13 heures par la police pour les besoins de l’enquête. C’est une nouvelle plaque qui sera apposée mardi. « En dégradant cette plaque commémorative, les auteurs s’attaquent à ce qui fonde notre République : le vivre ensemble, la fraternité, la tolérance », souligne la maire (PCF) de Bagneux Marie-Hélène Amiable.

Déjà une dégradation en 2015

« Plus que jamais, ma détermination pour lutter contre l’antisémitisme, le racisme et la xénophobie est totale, reprend l’édile. Avec les Balnéolaises et les Balnéolais, nous continuerons. » La maire invite ainsi largement les habitants à se rendre au rassemblement, mardi, à 19 heures, dans le parc Richelieu.

En mai 2015 déjà, la plaque commémorative, inaugurée en 2011, avait été vandalisée. Et le parquet de Nanterre avait rapidement ouvert une enquête pour dégradation volontaire mais les auteurs n’ont toujours pas été interpellés. La stèle avait alors été remplacée dès le lendemain des dégradations.

Le 21 janvier 2006, les membres du « gang des barbares » – composé essentiellement de jeunes de Bagneux et dirigé par Youssouf Fofana – avaient enlevé Ilan Halimi à Sceaux, en utilisant une jeune femme comme appât. Ils l’avaient ensuite séquestré dans un appartement puis dans une cave de la cité de la Pierre-Plate, espérant obtenir une rançon contre sa libération. Le captif avait été retrouvé agonisant le 14 février 2006, près d’une voie ferrée en Essonne. Il n’avait pas survécu aux blessures infligées par ses bourreaux.

Source leparisien

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