Agression antisémite en Allemagne filmée par une des victimes

Adam Armush, âgé de 21 ans, une des deux victimes de cette violente agression antisémite qui s’est déroulée mardi en plein jour à Berlin près du parc Helmholtzplatz, s’est confié à la télévision israélienne ce matin.

« Nous marchions dans la rue avec nos kippas,  mon ami et moi, quand nous nous sommes fait insulter puis agresser physiquement avec une ceinture, c’est alors que j’ai décidé de filmer car je savais que la police mettrait du temps pour arriver ».

https://youtu.be/ZCLnNCC2OzU

Mercredi matin, l’une des deux victimes, Adam Armush, âgé de 21 ans, étudiant à l’Université de médecine vétérinaire de Hanovre, a raconté l’agression antisémite à télévision israélienne : « C’est arrivé juste à côté de chez moi alors que j’étais en route vers la gare avec un ami. Je suis juste choqué que quelque chose comme ça me soit réellement arrivé  » a déclaré Adam Armush à l’intervieweuse . « Je suis toujours sous le choc ».

« Nous marchions dans la rue avec nos kippas, mon ami et moi, quand trois personnes nous ont approchés … et ont commencé à nous insulter. Nous n’avons rien dit, nous ne leur avons pas répondu. Ils ont continué à nous lancer des insultes antisémites alors mon ami leur a finalement demandé d’arrêter. Ils se sont alors mis en colère et l’un d’entre a sorti sa ceinture pour nous fouetter. Je savais alors qu’il serait important de filmer ça, puisque je ne pensais pas qu’on l’attraperait avant que la police n’arrive ».

On entend une touriste qui crie alors en anglais qu’elle a appelé la police.

Selon le Judisches Forum für Demokratie und gegen Antisemitismus (JFDA), qui surveille l’antisémitisme en Allemagne, la police locale qui a déjà confirmé aux journalistes le caractère antisémite de l’agression, a ouvert une enquête sur l’attaque.

Source tel-avivre

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2 Comments

  1. A deux contre trois ils pouvaient se défendre et rendre coups pour coups au lieu de se contenter de “filmer” en attendant la police. Il serait temps pour ces jeunes juifs de comprendre que l’époque ou le musulman pouvait insulter et frapper un “yahoud” sans crainte est révolu.

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