Université hébraïque de Jérusalem : puce térahertz, vitesse de fou!!

Une équipe de recherche de l’Université hébraïque de Jérusalem présente un prototype de puce cadencée à la fréquence époustouflante de 1000 GHz. Pour ce faire, les chercheurs ont assemblé des éléments optiques dans une structure calquée sur les mémoires flash.

Intro pour les non geeks : Micro-processeur ou CPU, pour Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement.  C‘est le cerveau de l’ordinateur qui manipule les informations et exécute les instructions. Le premier CPU a été inventé par Intel en 1971, cadencé à 108 KHZ. Aujourd’hui les processeurs des PC portables ont une fréquence de 2 à 3 GHZ, c.a.d qu’ils sont capables de traiter 2 à 3 milliards d’opération par seconde. Bien entendu, on trouve des CPU plus puissants sur d’autres machines.

Un hertz est équivalent à un événement par seconde – 1 gigahertz : 1 milliard d’événements par seconde -et donc un terahertz ou 1000 gigahertz : mille milliards d’événements par seconde.

Le commun des mortels l’ignore peut-être, mais il existe en Israël une communauté de chercheurs de pointe très animée, c’est d’ailleurs une filiale locale d’Intel qui a développé les principes de base des CPU récents de la firme. Il n’est donc pas étonnant que cette annonce record provienne de ce recoin de la planète. À l’Université hébraïque de Jérusalem, l’équipe d’Uriel Levy a prouvé que la puce pouvait être cadencée jusqu’à 1 THz.

La réalisation allie un procédé optique et la technique de fabrication des mémoires flash. Cela devrait permettre de produire à coût modéré des puces d’ordinateur cadencées à des fréquences extrêmes, dégageant peu de chaleur et extensibles. Les puces réalisées selon cette technique seraient jusqu’à 100 fois plus rapides que celles issues des techniques classiques. La revue spécialisée Laser & Photonics Reviews a publié un article des chercheurs qui décrit comment l’intégration de mémoires non volatiles dans un circuit intégré silicium-photonique permet de réaliser des puces optiques fiables et extensibles.

Le nouveau circuit intégré possède une structure MONOS (Metal-Oxide-Nitride-Oxide-Silicon). Pour le futur, les chercheurs espèrent arriver à accélérer les puces à haute performance actuelles (entre 8 et 16 GHz) d’un facteur 100. Pour les biens de consommation classiques, cette technologie est également intéressante. Ces puces pourraient être mises à profit dans les communications rapides, les modulateurs, les capteurs et les lasers. En tout cas, la puce térahertz semble se jouer des limites actuelles comme par magie.

Source elektormagazine

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