Radicalisation dans des clubs de sport amateur, par Pascale Davidovicz

Un rapport dénonce le prosélytisme religieux

dans des clubs de sport amateur.

Un rapport de 13 pages intitulé « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité » émanant du Service Central du Renseignement Territorial (SRCT) a été remis à l’Elysée et à Matignon.

© Maxppp Des clubs de sport amateur sont surveillés par le service central du renseignement territorial pour prosélytisme et radicalisation - 15 octobre 2015
© Maxppp Des clubs de sport amateur sont surveillés par le service central du renseignement territorial pour prosélytisme et radicalisation – 15 octobre 2015

Il dénonce des dérives communautaires et du prosélytisme religieux islamique constatés dans des clubs sportifs locaux.
Il constate un entre-soi communautaire, le refus de la mixité et des encadrants pour certains fichés comme salafistes par les services de renseignement.

Des prières dans les vestiaires ou sur la pelouse.

Le document fait état de prières faites dans les vestiaires ou sur la pelouse.
Parmi les associations pointées du doigt figure l’AS Barbe d’Or située à Roubaix.
Interrogé par RTL, le responsable sportif du club se défend de prosélytisme et affirme respecter toute religion ou nationalité.
Cependant il indique : « Les personnes qui veulent prier, on les respecte. »
Même constat dans les Pyrénées-Orientales où un spectateur offusqué de voir deux joueurs de l’équipe de football adulte prier sur le terrain pendant la mi-temps a alerté Claude Mala, le président du club.
La tendance est observée un peu partout en France.

Le terroriste Yassin Salhi fréquentait une salle de sport…

avant de décapiter son patron.

Le vendredi 26 juin dernier, Yassin Salhi quitte son domicile à Saint-Priest pour se rendre au siège de son entreprise Cilicom à Chassieu.
Il est muni d’un couteau doté d’une lame de 20 cm et d’un fusil à pompe factice.
Il prend Hervé Cornara, son chef d’entreprise, dans son véhicule et se dirige vers Saint-Quentin-Fallavier.
Les analyses médico-légales n’ont pas permis de déterminer si Hervé Cornara était déjà mort assommé et étranglé, avant d’y parvenir.
Arrivé à quelques mètres de l’usine de gaz industriel Air Products, le chauffeur-livreur décapite sa victime.
Il fixe la tête d’Hervé Cornara sur un grillage délimitant le périmètre de l’usine, l’entourant de deux drapeaux frappés de la profession de foi musulmane et envoie un selfie à Sébastien Younès, un ami franc-comtois parti combattre en Syrie en novembre 2014 avec sa femme et sa petite fille.
Après une première explosion dans un hangar, quand les pompiers arrivent dans l’usine où le terroriste tente d’ouvrir des bouteilles d’acétone dans un second hangar, il leur crie « Allah akbar ! »
Yassin Salhi aimait le sport et surtout les disciplines de combat.
Même s’il n’avait jamais été pris en flagrant délit de prosélytisme, un employé du centre sportif déclare que certains signes l’avaient alerté.
« Une fois, il est venu au cours habillé d’un tee-shirt moudjahidine. »
Il témoigne qu’une autre fois, en rentrant d’une compétition, il a discuté avec un autre élève musulman qui défendait la laïcité et lui aurait dit « Nous sommes les ambassadeurs de l’islam, nous devons propager la religion. »
Des recommandations devraient être faites aux fédérations et aux municipalités afin que soit préservée la laïcité, que ne soient pas louées des salles ou terrains à des clubs qui ne la respectent pas et que soient signalés les comportements suspects.
Pascale Davidovicz
 Sources : rtl.fr – lexpress.fr – leprogres.fr – lefigaro.fr – leparisien.fr
 
 
 

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